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12 octobre 2005

Le NOA

Amis européens  bonjour ou bonsoir , ( j´ai enfin fini par trouvé ces maudits accents)

Nous voici donc dans le nord ouest argentin (NOA) depuis vendredi 07 octobre après un trajet (d´environ  30 heures, mais ça, vous vous en doutiez) épique à un bord d´un bus glacial (l´altitude) et tombant en ruine. Amis voyageurs, si vous visitez l´argentine un jour, ne jamais choisir la Cie Nueba Estrella (nouvelle étoile, je rajouterais, polaire, humour.)

Bref, nous avons ressorti nous aussi notre polaire car les nuits sont fraîches par ici, et les journées, très chaudes.) Nous sommes à Salta, capitale de cette region frontalière du Chili et de la Bolivie.

Nous avons traversé de grandes prairies vertes, rappelant parfois les paysages ardennais, pour nous réveiller aux pieds des Andes. Sur la route, nous avons doublé des carioles à chevaux, des 504 Peugeot, des Renault 12 et bon nombre de ferrailles roulantes, anciennes belles américaines, échouées ici depuis une bonne trentaine d´années et traversé des villes dont la périphéries rappellent étrangement les favellas brésiliennes…Le NOA est la región la plus pauvre d´argentine., la plus pauvre, mais d´après ce qu´on en lit, la plus colorée. Los peros sont très présents aussi, il en traîne à tous les coins de rue...pas bien virulents d´ailleurs, car écrasés par la chaleur de la journée.

Les visages changent, ici, les gens ont tous du sang indien et ça se voit : cheveux noirs, yeux noirs, peau basannée …

Les gauchos sont dans la place : bottes et chapeaux noirs sont leurs uniformes.

Nous sommes à la Terra Oculta, qui sera notre maison pour une bonne semaine, avec Julie et Julien (encore un) qui font eux aussi un bon tour d´argentine.

Salta est une ville de 500 000 hbts, plutôt coquette, mais très polluée, comme beaucoup de villes en Amérique du Sud. 2 Jours pour visiter la ville, glandouiller,  faire des connaissances... parmi celles ci, Claudio, un routard Italien qui a commencé à voyager à 20 ans en Inde et ne s´est pas arrêté depuis 35 ans.

On décide d´aller visiter la region avec les Jujus, rencontrés ci dessus. Le Problème, c´est que dans la montagne, sans voiture, on ne va pas bien loin...

Après avoir négocié ferme la location d´un taxi (because pas de bus), nous voila partis pour deux jours d´aventure avec Jose ( prononcez rosé) notre Taxi, quand même deux fois moins cher que les agences locales.

En route pour l´ascension : la piste est défoncée mais les paysages fabuleux. On en a pris plein les yeux. Le plus surprenant reste la diversité des paysages, malgré une constante : l´aridité. Nous sommes unanimes, en deux jours, on a eu l´impression de traverser la Cappadocce en Turquie, les parcs de l´ouest américain, l´Atlas et le désert marocain..... en passant par la montagne pelée de nos amis martiniquais. Les couleurs de ce monde quasi exclusivement minéral sont fantastiques, des ocres, au beige, vert, violet...On est surpris à chaque virage...Quelques condors, lamas et mouffettes croisent notre chemin.

Mais il y a de la vie humaine, des gens vivent ici,  loin de la civilisation, dans des toutes petites maisons en pisé, toutes ont un four en terre à l´extérieur. Les gens sont très gentils et souriants, comme tous les argentins rencontrés jusqu´à presents, mais extrêmement pauvres .

La plus belle rencontre a été un gaucho tenancier d´un minuscule bar restaurant transformé en musée indien (éperon, pièges....) qui fait encore le vino patero,  en ecrasant le raisin avec ses pieds et qui a poussé la chansonnette traditionelle argentine rien que pour nous. De toutes façons, il n´y avait que nous dans ce minuscule village où nous avons passé la nuit. Une belle journée d´anniversaire pour moi.

Nous voilà rentrés à Salta et la bonne surprise en rentrant à l´auberge fut de retrouver nos bons vieux compagnons de debut de voyage sébastien et Jezabel et tous vos messages évidemment.

Mais nous n´avons même pas encore parlé des bons petits plaisirs culinaires de l´Argentine ¡ (les argentins s´exclament à l´envers ici...) Alors au menu de la bonne iande évidemment : Pour quelques pesos, on peut deguster des côtes de Boeufs grillées, rien que de le dire j´en ai l´eau à la bouche. Autant dire qu´on ne s´en prive pas.... des empanadas tout chauds (petits beignets de .....viande forcément), le tout accompagné de bons vins, argentins of course ¡

Voilà le récit de nos dernières aventures. Nous nous dirigeons dès demain vers le nord qui promet d´être bellisimo avant d´atteindre tranquillement la frontière bolivienne.

Merci à vous qui avez le courage de nous lire et plein de bonnes choses à tous.........

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Commentaires
J
Dans la plupart es villages, memes si les gens n'ont pas le telephone, il y a un locutorio avec Telephone et internet. Voila comment on fait.<br /> <br /> A+ Laurent<br /> <br /> Ju et Elo
L
Ah ! Ca fait rêver tout ça !<br /> Faudra quand même que vous m'expliquiez comment vous trouvez une connexion au net au fin fond du monde !
T
Allez tous ensemble : un speciol happy birsday ! Auriez vous une adresse ou une poste restante pour t'envoyer un petit cadeau histoire de te remonter le morl de ne pouvoir le feter tous ensemble autour d'un maxi BBQ geant avec les saucisses du ecomax de senones et les fireworks *étoilés* de philtoche la guitare du ju le froid des canards de la mare de la berge et le jeu des boules en bois qu'onfait passer sous les arsceaux samenerve jsais + comment ca s'appelle mais non pas la pétanque celle des vosges
Y
ouaip y a pas a dire ça fait rêver...qu est ce que je fous là...manu m a dit que salomon lançant es bourses peut etre bien qu on se faire sponsoriser pour venir vous rejoindre...de mon côté je découvre la banlieue parisienne: evry et sa magnifique cathedrale, j 'initie les gosses aux joies du nombre d'or et de pi...est ce que ça un sens?oui comme dit julien je ne veux pas perdre mon capitale rêve...j dis ça et je ferais tout mon possible pour l'Asie...<br /> adios.muchos besos.vous etes où à Noel?
V
Quand je pense que même au fin fond du NOA on arrive à retrouver un "air des Ardennes"... D'un autre côté, qui a un jour douté que le modèle Ardennais pouvait s'exporter (même aux Amériques) ??? Merci pour vos messages. Biz.
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